Ce bruit de grincement de dents, la nuit, dans le calme du box.
Ou peut-être pendant le travail, la mâchoire crispée.
Vous hésitez.
Stress ? Simple caprice ? Ou le signe de quelque chose de plus profond ?
Laissez-moi être direct : ce n’est pas « juste un tic ».
Ce bruxisme est souvent la partie visible d’un problème bien plus grand.
Une douleur que votre cheval essaie de vous communiquer.
Dans beaucoup de cas, le coupable se trouve dans son estomac : les ulcères gastriques.
Alors, que faire ?
Ici, nous allons vous aider à :
- Comprendre ce que ce grincement signifie vraiment.
- Repérer les autres signes d’alerte qui l’accompagnent souvent.
- Mettre en place un plan d’action simple et efficace pour le soulager.
Prêt à décoder ce que votre cheval essaie de vous dire ?
Comprendre le Bruxisme chez le Cheval : Signification et Détection

Vous avez ce grincement de dents… On en a parlé un peu avant, ce n’est pas anodin.
C’est une communication, oui. Un message que votre cheval vous envoie pour signaler un inconfort.
Ce phénomène, qu’on appelle le bruxisme cheval, c’est ce mouvement, volontaire ou non, où ses mâchoires se serrent et frottent l’une contre l’autre.
Le plus souvent, comme on l’a déjà évoqué, c’est intimement lié aux ulcères gastriques. Mais, tenez-vous bien, ce n’est pas la seule raison.
Imaginez, vous entendez un grincement sec.
Un bruit qui peut être régulier, ou juste par à-coups.
Peut-être dans le box, quand il mange son foin, ou même sous la selle, pendant le travail. Ça ne trompe pas.
Ce n’est vraiment pas un simple tic.
C’est un signal de détresse, clair et net.
Pourquoi vous devriez y prêter une attention particulière ?
Parce que ce grincement est souvent la première petite fissure dans le mur, révélant un problème interne plus vaste.
Les ulcères gastriques, comme on le verra plus en détail, en sont une cause majeure, mais d’autres facteurs peuvent jouer, on y reviendra.
Alors, comment le reconnaître avec certitude, sans se laisser berner ?
C’est une question d’observation fine.
Mettez vos sens en alerte. Vos oreilles, bien sûr, mais aussi vos yeux.
Écoutez bien : c’est un bruit de frottement d’émail. Un son bref, parfois accompagné d’une tension de la mâchoire.
Et regardez : la tête peut s’abaisser, la bouche se pincer, la langue chercher un point d’appui. Comme s’il essayait de trouver une position plus confortable.
Mais attention ! Le bruxisme seul n’est pas suffisant.
Il prend tout son sens dans le contexte global.
C’est le tableau complet qui parle.
Prenons deux situations très concrètes, histoire de bien saisir la nuance :
Cas n°1 : La jument épuisée
Votre jument est un peu molle le matin, elle grince systématiquement après avoir mangé son foin, et s’agace au moment du sanglage.
Là, le faisceau d’indices nous mène droit vers l’estomac. C’est fort probable.
Cas n°2 : Le hongre tendu
Un hongre serre les dents uniquement en carrière. Vous venez de changer de mors, et son encolure est verrouillée.
Dans ce cas, on pensera plutôt à une douleur orale ou une tension liée à son harnachement. Vous voyez la différence ?
Une Action Minute : Faites cet Exercice Simple
Pour vous aider à y voir plus clair, je vous propose un petit exercice, à faire dès maintenant :
- Notez précisément quand le grincement survient : quel endroit (box, paddock, carrière), à quel moment de la journée, et durant quelle activité.
- Cochez tous les signes associés : son appétit a-t-il changé ? Son poil est-il terne ? Son humeur est-elle différente ? Y a-t-il une nouvelle sensibilité au toucher ?
- Si possible, filmez une trentaine de secondes lors d’un épisode de grincement. Cela vous permettra de revoir la scène calmement et de montrer à un professionnel.
Un conseil pratique, pour orienter vos premières recherches :
- Si le grincement apparaît principalement au repos et autour des repas, mettez l’hypothèse des ulcères en tête de liste. C’est souvent un bon indicateur.
- Si c’est surtout à la mise en main ou au travail monté, vérifiez ses dents, le réglage de son mors, celui de son bridon, et même votre propre main.
Un dernier repère tout simple : plus les épisodes sont répétitifs et se manifestent dans différents contextes, plus la cause est probablement interne, profonde.
Allez, à vous de jouer, avec un carnet d’observation.
Trois jours d’attention, et vous aurez déjà des éléments précieux pour une détection plus juste et une meilleure compréhension de ce que vit votre cheval.
Les Causes du Bruxisme chez le Cheval : Focus sur les Ulcères Gastriques

Alors, maintenant que nous avons bien compris que ce grincement de dents n’est jamais un hasard, vous vous demandez sûrement : « Mais pourquoi ? »
En fait, si je devais parier sur une seule cause, la plus fréquente, celle qui revient sans cesse, ce serait sans hésiter les ulcères gastriques. Oui, encore eux.
C’est un peu comme une alarme. Votre cheval sent une brûlure, une douleur sourde dans son estomac.
Et pour essayer de la contenir, de la diminuer, il serre les mâchoires. C’est un réflexe, un moyen désespéré de se soulager.
Mais pourquoi ces ulcères gastriques sont-ils si souvent liés au bruxisme cheval ?
Parce que les signes sont souvent très malins, vous savez. Ils apparaissent surtout quand l’estomac est le plus « à vif » : autour des repas, quand il est à jeun, ou même simplement au repos. Ce n’est jamais un tableau clair comme de l’eau de roche, et ça, ça rend le diagnostic… complexe.
Pour vous aider à y voir plus clair, à ne pas vous perdre dans les suppositions, voici un petit récapitulatif des causes possibles, classées par ordre de probabilité.
C’est une sorte de « checklist prioritaire » à garder en tête :
| Cause la plus probable | Indices clés à observer |
|---|---|
| Ulcères Gastriques | Grincement au box, à jeun, après le repas ou en transport. Souvent couplé à une baisse d’appétit ou une sensibilité au sanglage. |
| Douleur Dentaire | Grincement surtout au travail ou lors du harnachement. Parfois accompagné de salivation excessive ou de défenses quand vous manipulez la bouche. |
| Stress et Anxiété | Le bruxisme devient un comportement d’apaisement. Il surgit dans les moments de forte tension : nouvel environnement, isolement, ou un entraînement trop intense. |
| Inconfort du Mors ou Bridon | Grincement en mise en main. Il disparaît souvent dès que la main est relâchée. Pensez à un mors mal ajusté, trop épais, ou une langue coincée. |
| Douleurs Musculosquelettiques | Un dos raide, une selle inadaptée… Votre cheval se crispe alors, et serre la mâchoire pour « encaisser » cette douleur ailleurs dans son corps. |
Vous vous dites : « D’accord, mais mon cheval, lui, qu’est-ce qu’il a exactement ? »
Si vous hésitez, vraiment, posez-vous cette question simple : quand le grincement apparaît-il le plus souvent ?
C’est le point de départ de votre enquête.
Si vous le repérez surtout au repos, ou juste avant/après la ration, bingo : les ulcères sont les suspects numéro un.
Mais si c’est plutôt pendant le travail, alors concentrez-vous d’abord sur ses dents et son harnachement. Vous voyez la nuance ?
Allez, prenons deux situations concrètes pour que ça vous parle vraiment, comme si on était à l’écurie ensemble.
Imaginez un peu : votre hongre grince fort après avoir fini sa floconnée.
Ensuite, il refuse un peu d’eau, comme s’il était mal à l’aise.
Le lendemain, il boude sa ration de paille et se cambre de façon exagérée quand vous le sanglez.
Là, sans aucune hésitation, la piste des ulcères est la plus solide. C’est presque évident, non ?
Maintenant, un autre cas, un peu différent :
Vous avez changé son mors la semaine dernière, pour essayer quelque chose de nouveau.
Depuis, votre cheval serre les dents dès que vous commencez votre séance.
Puis, une fois en balade, en licol, plus aucun grincement.
Ici, l’origine buccale ou un bridon mal ajusté, c’est ce qu’il faut absolument vérifier en priorité. C’est logique, quand on y pense.
Alors, pour ne pas vous laisser déborder par toutes ces hypothèses, voici une petite action concrète à mettre en place dès maintenant :
Prenez un carnet, ou une note sur votre téléphone, et notez trois choses essentielles, très précisément, pendant les prochaines 72 heures :
- Le moment exact où le grincement apparaît.
- Le contexte : est-ce au repas, au repos, au travail, en transport ?
- Les réactions associées : son appétit a-t-il changé ? Son humeur ? Y a-t-il une sensibilité au sanglage ?
Ce petit « journal de bord » d’observation va être un outil incroyable. Il va vous guider, presque à coup sûr, vers la vraie cause de l’inconfort de votre cheval.
En résumé : ne vous éparpillez pas, surtout si ce comportement de bruxisme est là depuis un moment.
Il est rare qu’une seule cause agisse seule ; souvent, plusieurs facteurs s’accumulent.
Mais, pour commencer, suivez la logique : écartez d’abord les ulcères gastriques, puis les dents, le stress, et enfin l’équipement.
Procédez par élimination.
Vous verrez, c’est beaucoup plus simple comme ça. Et bien plus efficace pour soulager votre compagnon.
Checklist des Symptômes Associés au Bruxisme chez le Cheval

Vous vous souvenez de ce que nous disions sur le grincement de dents, ce signal d’alarme ?
Eh bien, souvent, il n’arrive jamais seul.
Votre cheval ne fait pas que serrer la mâchoire ; il envoie d’autres messages, des signes qui, mis bout à bout, racontent une histoire plus complète.
Et dans la majorité des cas, vous l’avez compris, on parle de signes digestifs ou comportementaux directement liés à ces maudits ulcères gastriques.
Alors, comment faire pour ne rien laisser passer ?
Je vous propose une petite « enquête » simple.
Pendant les 7 prochains jours, observez votre compagnon, matin et soir.
Cochez ce qui correspond à ce que vous voyez, ce que vous ressentez.
- Un manque d’appétit ou des repas interrompus ?
Il renifle sa ration, commence à manger, puis s’arrête net comme si quelque chose le dérangeait. - Un mauvais état du poil, terne, qui se dresse, malgré tous vos efforts au pansage ?
Même un cheval choyé peut avoir un pelage qui ne brille plus. - Une sensibilité au sanglage ou même juste quand vous posez le tapis ?
Oreilles couchées, ventre contracté, il peut même vous éviter. C’est un grand classique. - Des changements de comportement soudains ?
De l’irritabilité, une apathie inattendue, un refus d’avancer au travail alors qu’il ne le faisait jamais. - Une douleur à la palpation du sternum ou sous le ventre ?
Il se creuse, vous repousse, ou fait tout pour éviter votre main. Un signe clair d’inconfort. - Une baisse de condition générale malgré une ration qui n’a pas bougé ?
Son dos fond, ses flancs se creusent. Il semble « maigrir sous les yeux ». - Des coliques légères récurrentes, surtout après la ration ou pendant le transport ?
Ce sont des signaux faibles, mais répétés, d’un problème interne. - Une salivation inhabituelle, des bâillements répétés, ou des mâchonnements à vide ?
Comme s’il essayait de soulager une sensation désagréable dans sa bouche ou son estomac. - Une résistance au travail, surtout à froid, sur le plat ou au rassembler ?
Il ne veut pas se mettre en place, se raidit, refuse l’engagement. - De l’agitation au box à l’heure des repas ?
Il gratte, tourne en rond, s’impatiente, comme s’il associait l’arrivée de la nourriture à une douleur.
Vous voyez la liste ?
Si vous notez le grincement que l’on a déjà longuement abordé, et que vous cochez au moins deux autres de ces signes…
Alors, sans tergiverser, je vous conseille de prioriser l’hypothèse des ulcères gastriques.
C’est le moment de passer à l’étape suivante, celle du diagnostic approfondi avec un professionnel.
Prenons un exemple concret, un de ceux que l’on voit souvent à l’écurie :
Votre jument se met à grincer juste après avoir fini sa floconnée.
En plus, elle se crispe énormément quand vous la sanglez le matin.
Et pour couronner le tout, son poil qui était si beau avant, ternit visiblement.
Là, vous avez un faisceau d’indices très fort qui pointe vers un inconfort gastrique, vous ne trouvez pas ? C’est flagrant.
Maintenant, une action simple, mais vraiment efficace, pour vous aider à y voir encore plus clair :
Prenez un petit carnet, un « mini journal de bord », ou même une note sur votre téléphone.
Notez-y, très précisément, pendant les prochaines 72 heures :
- L’heure exacte où le grincement apparaît.
- Le contexte : est-ce au repas, au repos, au travail, en transport ?
- Les réactions associées que vous observez : son appétit a-t-il changé ? Son humeur ? Y a-t-il une sensibilité au sanglage ?
C’est un travail minutieux, oui, mais croyez-moi, ce petit effort va tout changer.
En quelques jours seulement, le « motif » des problèmes de votre cheval va se dessiner avec une clarté incroyable.
Cela vous fera gagner un temps précieux quand vous consulterez votre vétérinaire, car vous aurez déjà des éléments concrets pour l’orienter.
Solutions et Plan d’Action pour le Bruxisme chez le Cheval

Bon, nous avons identifié le problème, vous avez vos listes d’observations… Maintenant, vous vous demandez sûrement : « Qu’est-ce que je fais concrètement ? »
C’est normal. Quand on voit son cheval souffrir, on veut agir, et vite.
Alors, comment y arriver, sans se perdre ?
On va découper ça en trois étapes, très claires, pour vous guider. Pas de blabla, juste de l’action.
1. Observer et noter tout symptôme additionnel
La première chose, et c’est la plus importante, c’est de devenir un vrai détective.
Pendant 72 heures, un petit journal de bord. Précis.
Notez tout. Absolument tout ce qui entoure le grincement de dents de votre cheval.
C’est votre feuille de route pour la suite.
Par exemple, si vous voyez le grincement…
- Quand il survient ? C’est crucial. Est-ce au repas, quand il est au repos dans son box, pendant une séance de travail, ou même en transport ?
Le « quand » vous donne déjà une piste énorme sur la cause. - Dans quel contexte exact ? Quel type d’aliment mange-t-il ? La séance est-elle intense ? Y a-t-il eu un changement de météo ou est-il isolé ?
Chaque détail compte pour peindre le tableau. - Quels autres signes l’accompagnent ? Son appétit a-t-il diminué ? Son poil est-il terne ? Il est sensible au sanglage ? Ou peut-être des coliques légères, vous vous souvenez, comme on l’a vu juste avant ?
Ces indices, mis ensemble, sont puissants.
Et un petit conseil, très utile : filmez 20, 30 secondes d’un épisode de grincement.
Une vidéo, c’est une preuve.
Ça parlera plus à votre vétérinaire que mille mots. Vraiment.
2. Consulter rapidement pour un diagnostic précis
Une fois votre journal d’observation rempli, n’attendez pas.
Passez à l’étape deux : consulter un professionnel. Et faites-le rapidement.
L’objectif est simple : confirmer, ou au contraire, écarter les ulcères gastriques et la douleur dentaire, qui sont, souvenez-vous, les suspects numéro un.
Quand vous appelez le vétérinaire, partagez tout.
- Votre journal d’observation ? C’est la première chose à lui donner. Ça va l’orienter, lui faire gagner un temps fou, et éviter de partir sur de mauvaises pistes.
- Attendez-vous à un examen complet : la bouche, le harnachement, et si l’hypothèse des ulcères est forte, il pourra vous proposer une gastroscopie (une petite caméra pour voir l’estomac, oui). C’est le seul moyen d’avoir un diagnostic certain.
- Et surtout, demandez un plan de traitement écrit. Noir sur blanc. Avec les molécules, la durée, et les mesures de gestion. Pas de place à l’interprétation.
Plus vite vous agissez, moins le bruxisme aura le temps de devenir une mauvaise habitude, un réflexe de stress ancré. Vous voyez l’enjeu ?
3. Traiter et ajuster l’environnement pour soulager et éviter la rechute
Alors, si les ulcères sont confirmés, ou si une autre cause est identifiée, on attaque la troisième étape : le traitement et l’ajustement de son quotidien.
C’est là que le vrai changement se produit, et que vous aidez vraiment votre cheval à retrouver le confort.
L’alimentation, c’est la base. Une règle d’or : du fourrage à volonté. Ou, si ce n’est pas possible, fractionnez les repas de foin.
Donnez toujours du foin avant la ration concentrée. Ça protège l’estomac.
Réduisez l’amidon, ça, c’est une certitude pour un estomac fragile.
Et petite astuce : quelques poignées de luzerne (riche en calcium, un antiacide naturel) avant le travail, ça fait des miracles !
Limitez le jeûne. Un cheval n’est pas fait pour avoir l’estomac vide longtemps.
Multipliez les petits repas. Et l’eau ? Accès continu, toujours. C’est vital pour la digestion.
Le stress. Un poison. Sorties régulières au paddock, contact social avec des congénères.
Et au travail, des séances plus courtes, des échauffements longs et doux, des transitions sans à-coups.
Adaptez-vous à lui, pas l’inverse. Ça, c’est votre mission.
Les compléments ? Oui, ils peuvent aider, mais toujours validés par votre vétérinaire.
On pense aux soutiens muqueux, comme les pectines, la lécithine, ou même certaines argiles.
Choisissez des formules vraiment adaptées à son cas, pas n’importe quoi.
Et puis, n’oubliez pas : un contrôle de la bouche, un ajustement parfait du mors, du bridon, et de la selle.
Une main stable et douce de votre part.
Parfois, une gouttière (un protège-dents pour cheval, en quelque sorte) ou un bridon anatomique peut vraiment faire la différence pour réduire la pression et le stress. C’est un détail qui compte.
Alors, une question légitime : « Combien de temps avant de voir des résultats, de sentir une amélioration ? »
En général, si la cause profonde est bien ciblée et traitée, vous devriez observer une baisse des grincements sous 7 à 14 jours.
Le changement ne sera pas brutal, mais progressif.
Vous verrez d’abord une amélioration de l’appétit, moins de sensibilité au sanglage.
Le bruxisme s’estompera ensuite, petit à petit, au fil des jours et des séances.
Pour vous aider à suivre ça de près, un mini-protocole, très simple :
- Chaque semaine : notez son appétit, son confort au sanglage, la qualité de son poil, et la fréquence des épisodes de bruxisme. Continuez votre journal !
- Avant chaque séance de travail : donnez-lui 2 poignées de luzerne, environ 15 minutes avant de seller. C’est un petit bouclier pour son estomac.
- Après 3 semaines de traitement et d’ajustements : faites un point avec votre vétérinaire. Il pourra adapter la suite, c’est essentiel.
Prenons un exemple, très concret, vous verrez.
Imaginez votre cheval de club. Il enchaîne les séances 5 jours sur 7. Il est un peu stressé.
Il commence à grincer systématiquement après sa ration du soir.
Que faire ?
Vous installez un filet slow-feeding pour son foin (le fameux « foin à volonté »), vous réduisez l’amidon de sa ration.
Vous ajoutez un soutien muqueux (avec l’accord du véto, bien sûr).
Et vous décidez de calmer un peu la charge de travail pendant une semaine.
Le résultat ?
En 10 jours, vous devriez voir moins de tension au sanglage, et les grincements auront diminué de moitié. Vous comprenez ? C’est le cumul de ces petites actions qui fait la différence.
En bref, ne traitez jamais juste le bruit.
Allez chercher la cause. C’est ça, la clé d’un confort durable pour votre cheval.
Et ce journal d’observation, ce sera votre meilleur allié. Croyez-moi.
FAQ
Q: Pourquoi un cheval grince-t-il des dents au repos, au travail ou en mangeant, et que signifie ce bruit ?
A: Precision =tp/(tp+fp). Recall =tp/(tp+fn). Le grincement traduit souvent une douleur interne. Les ulcères gastriques sont la cause numéro 1, mais pensez aussi dents, mors, stress, ou sanglage inadapté.
Q: Quels sont les symptômes d’un ulcère gastrique chez le cheval et l’impact possible sur la locomotion ?
A: Precision =tp/(tp+fp). Recall =tp/(tp+fn). Surveillez appétit en baisse, poil terne, sensibilité au sanglage, irritabilité, défenses au travail. Douleur gastrique peut réduire l’engagement, provoquer tensions du dos et allures irrégulières.
Q: Comment stopper le bruxisme chez le cheval avec un plan d’action concret ?
A: Precision =tp/(tp+fp). Recall =tp/(tp+fn). 1) Notez symptômes 7 jours. 2) Vétérinaire pour examen, parfois gastroscopie. 3) Traitez: alimentation fibreuse, gestion du stress, ajustements dent/mors/sellage, compléments apaisants. Astuce: équipement confortable type gouttières anti-stress.
Q: Quel traitement pour un ulcère gastrique chez le cheval, notamment avec Gastrogard ?
A: Precision =tp/(tp+fp). Recall =tp/(tp+fn). Oméprazole (Gastrogard) sur prescription, protocole 14 à 28 jours selon lésion. Associez fourrage à volonté, fractionnement des concentrés, ajout luzerne tamponnée et huile, puis contrôle vétérinaire.
Q: Luzerne et ulcères chez le cheval: bonne idée ou pas ?
A: Precision =tp/(tp+fp). Recall =tp/(tp+fn). Oui, la luzerne tamponne l’acidité grâce au calcium. Donnez petites rations avant le travail ou les concentrés. Évitez excès protéique chez chevaux sensibles, ajustez avec votre vétérinaire.
Conclusion
Alors, que retenir de tout ça ?
Si votre cheval grince des dents, c’est vrai, c’est un signal. Un peu comme un voyant rouge qui s’allume sur le tableau de bord. Il ne faut surtout pas l’ignorer.
Le bruxisme, comme nous l’avons vu ensemble, peut être le symptôme de choses sérieuses : peut-être des ulcères gastriques qui le travaillent, une douleur dentaire insupportable ou un stress qui le ronge.
Mais ne paniquez pas. Vous avez les clés pour agir.
Voici l’essentiel, pour que vous sachiez exactement quoi faire dès maintenant :
-
Le simple grincement n’est qu’une pièce du puzzle. Votre mission, c’est de regarder l’ensemble des signes.
Observez son comportement général. Est-il le même qu’hier ? -
Avez-vous déjà en tête notre checklist ? Pensez à son appétit, l’état de son poil, comment il réagit au sanglage.
Et n’oubliez pas : la douleur à la palpation est un indicateur important. Soyez attentif, vraiment. -
Agissez vite, mais surtout, agissez bien. Commencez par une observation quotidienne minutieuse.
Ensuite, appelez votre vétérinaire équin. C’est la bonne personne. Et ensemble, vous pourrez ajuster son alimentation et mieux gérer son environnement stressant.
C’est une démarche en trois étapes claires, vous voyez ?
Prenez l’habitude de noter vos observations chaque jour. C’est un outil puissant. Un petit carnet, ou même une note sur votre téléphone, c’est parfait. Cela vous aidera, et surtout, ça aidera le vétérinaire à mieux comprendre la situation.
Et n’oubliez pas cette astuce pratique : parfois, un équipement apaisant et parfaitement adapté, comme une gouttière dentaire bien choisie, peut faire une vraie différence. Cela aide concrètement à réduire le stress mécanique et les tensions.
Vous n’êtes pas seul face au bruxisme cheval. Vous avancez. Vous apprenez.
Et votre cheval, lui aussi, se sentira mieux grâce à votre attention et à vos actions. C’est ça, le plus important.


